Accident, maladie : personne n’est à l’abri…
On ne sait jamais ce qui peut arriver dans la vie. La prévoyance sert justement à anticiper ces coups durs pour mieux vous protéger, vous et votre famille. Un contrat prévoyance, à titre privé ou professionnel, prévoit une protection financière pour couvrir le manque à gagner lié à l’arrêt de revenus ainsi que les frais médicaux.
En effet, un accident, une maladie ou simplement une maternité qui vous empêche de travailler aura forcément un impact sur vos revenus. À cela s’ajoutera des frais de santé supplémentaires : hospitalisation, consultations, analyses… C’est là que la prévoyance entre en jeu en vous versant des indemnités en cas d’incapacité de travail ou alors une rente dans le cas d’une invalidité.
Cette aide financière viendra compléter celle du régime obligatoire, généralement à hauteur de 50% seulement de vos revenus. De même, en cas de décès, vos proches seront à l’abri financièrement grâce au versement d’un capital, parfois complété par une rente.
Maintenir son niveau de vie
Vous l’aurez compris, la prévoyance est source de sérénité côté budget. Elle sert avant tout à compenser la perte de revenus pour continuer à vivre sans subir le poids de difficultés financières. Un coup de pouce déterminant dans une période souvent difficile, que ce soit pour l’assuré lui-même ou pour sa famille.
Dans le cas d’un décès, les garanties d’un contrat prévoyance permettront de financer, via un capital ou des rentes, les obsèques de l’assuré, les études des enfants, le remboursement des emprunts du conjoint… Dans le cas d’une incapacité de travail (temporaire ou définitive), les indemnités prendront le relais du salaire jusqu’à 3 ans. En cas d’invalidité, une rente est versée jusqu’à sa retraite pour une tranquillité maximale.
NDLR : ou préciser « est versée jusqu’à 62 ans chez AIO santé ? »
Le cas particulier des fonctionnaires
La législation française oblige les entreprises privées à assurer leurs salariés d’au moins un an d’ancienneté contre les aléas de la vie. Un contrat prévoyance est donc mis en place afin de garantir un salaire minimal en cas d’arrêt de travail pour raison de santé. Pour les libéraux, la prévoyance complémentaire est recommandée mais non obligatoire. Et pour les fonctionnaires alors ? Du côté des employeurs publics, aucune obligation là encore : c’est au bon vouloir de chaque collectivité territoriale d’assurer ses agents ou non. Enfin pour l’instant ! Car comme l’aborde la fin de cet article, une réforme est en train de couver…
Que la prévoyance soit ou non financée par l’employeur public, pour se prémunir des risques de baisse de revenus liée à un arrêt de travail, la solution est bien un contrat de prévoyance individuel. Mais avant de défricher la jungle des garanties, il faut savoir analyser ses besoins afin d’opter pour une formule parfaitement ajustée !
À chaque agent sa couverture
Agent proche de la retraite, mère célibataire, famille nombreuse…Parce que les besoins et situations de vie de chaque agent territorial sont spécifiques, il est important de pouvoir choisir entre différents niveaux de garanties.
Par conséquent, un contrat modulable est tout indiqué ! Il proposera de vous couvrir à différents degrés dans les situations suivantes :
- Incapacité de travail
- Invalidité permanente
- Décès ou perte irréversible d’autonomie
Le tout avec un maintien de salaire jusqu’à 100% et la possibilité de garantir vos primes.
Vers une meilleure prise en charge
Savez-vous qu’un agent territorial sur deux n’est pas couvert en matière de prévoyance ? Depuis 2012, afin de réduire cette inégalité entre professionnels du secteur privé et du secteur public, les agents territoriaux peuvent bénéficier de la prise en charge d’une partie de leurs cotisations par la collectivité.
Mais attention : pour en bénéficier, l’agent doit impérativement opter pour un contrat responsable et solidaire, labellisé « fonction publique territoriale », c’est-à-dire éligible à la participation financière par l’employeur.
Un peu de patience, et les choses vont tourner à l’avantage des agents. Entre 2022 et 2026, entrera en vigueur la nouvelle réforme de la protection sociale complémentaire pour la Fonction Publique. Une petite révolution qui concernera près de 5,5 millions de personnes et dont le principe est simple : à compter de janvier 2025, tous les agents percevront un financement à hauteur de 20% minimum par leur employeur public pour leur Complémentaire Prévoyance et de 50% pour leur Complémentaire Santé !